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INTERVIEW : LE CAMION QUI FUME

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons interviewé Frédéric Fediere, gérant et co-créateur avec sa femme Kristin Frederick du Camion qui fume, premeir food truck en France.

 

Bonjour Frédéric Fediere, comment avez-vous eu l’idée de créer un food truck ?

Aux Etats-Unis les food truck étaient déjà très répandus en 2010. Ma femme qui vient de Californie est arrivée en France et a suivi une formation à l’Ecole Supérieure de Cuisine Française Ferrandi pour devenir chef. Sur une idée de sa mère et constatant qu’il n’y avait pas de food truck en France, elle a décidé de lancer un food truck gourmet. J’étais d’abord sceptique à cette idée là, pensant que les Français en auraient une mauvaise image, type baraque à frites. Elle a quand même voulu le faire, c’est alors en fin 2011 que nous avons loué un camion aménagé et que l’aventure a commencé, sans même avoir fait une étude de marché.

 

Pourquoi ce nom ?

Nous n’étions pas certains au début du produit que nous voulions faire, alors nous avons opté pour un nom général : Le Camion qui fume.

 

Comment-vous démarquez vous sur le marché de la restauration rapide ?

Le Camion qui fume est un food truck gourmet, donc nous ne présentons que des produits frais, aucun produit congelé, tout est préparé sur place au moment même de la commande c’est pourquoi les files d’attentes peuvent être assez longues, de plus nous sommes victimes de notre succès ! (rires) Nous répondons donc à des attentes de consommation de qualité. Evidemment tous nos produits sont français ainsi que la recette, avec une pointe de cheddar (rires) !

 

Combien de camions avez-vous, et combien de burgers faites-vous par jour ?

Nous avons entre 4 et 5 camions en été et 3 en hiver. Concernant les burgers, nous en vendons entre 100 et 300 par service midi (11H-14H) et soir (19H-23H). 

 

Quel est le profil de vos clients ?

Il est très varié, il n’y en a pas de typique. Les clients peuvent être jeunes ou plus âgés, la moyenne d’âge est tout de même comprise entre 25 et 35 ans je dirais.

 

Avez-vous un circuit particulier et avez-vous besoin d’une autorisation ?

Oui, nous élaborons un planning en début de semaine que nous devons respecter, avec l’accord de la mairie de Paris ou les propriétaires des lieux. Nous le postons sur internet pour tenir nos clients au courant de nos emplacements. Là est toute la difficulté du food truck d’obtenir ces autorisations.

 

Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Un de nos projet vient d’aboutir : nous avons ouvert le restaurant fixe du Camion qui fume il y deux semaines. Il a déjà un grand succès au près des jeunes notamment. Ma femme a aussi de nombreuses autres idées en tête comme ouvrir des restaurants à thèmes tel un chinois.

 

Nous vous remercions beaucoup pour cette interview et nous vous souhaitons encore de connaître beaucoup de succès !

 

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